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Devenir mère, c’est magique — mais c’est aussi parfois une tempête d’épuisement, de doutes et de tristesse.
Si vous ressentez plus qu’un simple baby blues, il se peut que vous viviez une dépression post-partum (DPP).
C’est bien plus fréquent qu’on ne le croit, et surtout : il est normal et courageux de demander de l’aide.
Voici quelques signes à reconnaître et des pistes concrètes pour commencer à aller mieux.
Ce à quoi la dépression post-partum peut ressembler
Vous n’êtes pas seule si vous ressentez :
- Une tristesse persistante ou des sautes d’humeur intenses
- Une impression de détachement envers votre bébé
- Une perte d’intérêt pour les activités que vous aimiez avant
- Des troubles du sommeil (au-delà de ceux liés au nouveau-né)
- Une culpabilité écrasante ou le sentiment de ne jamais “faire assez”
- Des pensées de vous faire du mal ou de blesser votre bébé (dans ce cas, demandez de l’aide immédiatement)
Ces signes ne sont pas un échec personnel.
La dépression post-partum est une condition de santé traitable, et vous méritez d’être soutenue.
Des gestes concrets pour amorcer la guérison
1. Demandez de l’aide professionnelle
La thérapie — comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la thérapie interpersonnelle (TIP) — peut être très bénéfique.
Dans certains cas, un traitement médicamenteux prescrit par un médecin peut aussi aider à rétablir l’équilibre.
2. Prendre soin de soi n’est pas égoïste
Chaque petit geste compte : dormez dès que possible, mangez des repas nourrissants, hydratez-vous, et accordez-vous le droit de ralentir.
3. Bougez, si vous en avez l’énergie
Une promenade douce, un peu d’étirements, du yoga léger — ces activités peuvent améliorer l’humeur et l’énergie.
Aucune pression : écoutez votre corps et avancez à votre rythme.
4. Appuyez-vous sur les autres
Un groupe de soutien, une amie, un·e partenaire — le simple fait d’être écoutée sans jugement peut alléger le poids de l’isolement.
5. Cultivez la pleine conscience et les petits plaisirs
Une respiration profonde, un moment de silence, un geste créatif, une tasse de thé chaud…
Ces micro-instants de joie peuvent devenir des ancres de calme au milieu du chaos.
6. Soyez douce avec vos attentes
Vous n’avez pas à tout faire parfaitement.
Certaines journées seront plus lourdes que d’autres — et c’est normal.
L’important, c’est de faire de votre mieux avec les forces du moment.
Quand demander de l’aide supplémentaire
Si vos symptômes durent plus de quelques semaines, s’aggravent, ou si vous avez des pensées de vous blesser ou de blesser votre bébé, demandez de l’aide immédiatement.
Parlez à un·e professionnel·le de santé ou contactez une ligne d’urgence.
Vos émotions sont valides.
Vous méritez soin et soutien.
Vous n’avez pas à traverser cela seule
Guérir d’une dépression post-partum est un chemin, pas une ligne droite.
Avec le bon mélange de soutien, de soins et d’écoute, il est possible d’aller mieux.
Même les plus petits pas comptent.
Et si un jour vous vous sentez perdue, rappelez-vous ceci : vous aussi, vous comptez.
